Visite du port de pêche - Lorient.
Mardi 27 mars,
Nous arrivons à la formation à 9h (9h18 pour certains),
nous partons direction le Port de pêche, à Lorient.
Une fois arrivée à destination, la guide vient à notre rencontre, elle nous raconte que le port de Lorient est le 1er port en terme de revenus annuels, avec au total 3000 salariés à son actif pêchant en moyenne 26000 tonnes de poissons par an.
Ce sont 540 marins pêcheurs qui partent en mers avec seulement 2 femmes parmi eux, en effet les conditions de travail étant des plus rudes ( hygiène de vie restreinte, intempéries, nuits courtes et journées physiques..)
Ce sont majoritairement des hommes qui se présentent à ce poste. Les poissons qui reviennent de mers sont entreposés dans des caisses de couleurs, puis emmené dans la chambre froide.
Ayant été préalablement vidé, ils sont pesés, catégorisés, et étiquetés avant d’être vendus. La commercialisation s’organise en deux phases différentes. Les premières ventes se réalisent aux alentours de 3h du matin, ce sont les grosses entreprises, les grossistes et les poissonneries qui y participe, les acheteurs se placent dans la criée et procèdent comme lors d’une ventes aux enchères, à quelques détails près, les tarifs débutent à 10 % au dessus du prix d’origine et diminues ensuite, c’est ce qu’on appel un tarif ascendant, les clients ne surenchérissent pas mais attendent de voir apparaître le prix souhaité, étant tous équipés d’une télécommande automatisée, c’est le premier qui appui qui remporte le lot. Pour les particuliers, le port de pêche met à leurs disposition des poissonneries, point de ventes ouverts le matin .
La visite était à l’effigie du métier : pluvieuse et ventée. L’odeur désagréable du poisson venait agresser notre odorat délicat. Tout le monde s’est rendu compte de la difficulté de cette profession et on est tous d’accord pour dire que personne dans la formation n’exercera ce beau métier.
Université Sociale - Prépa Diderot 2017-18 /// article d'Enzo
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