Visite du Sous-marin Flore S645

Visite du Sous-marin Flore S645 et du bunker K2

Mercredi 21 mars, nous sommes partis au musée qui se situe au cœur de la base de sous-marins de Keroman.

La visite a commencée par un triptyque de projections : 
- Le premier sur la situation géopolitique de Lorient au niveau stratégique.
- La situation de la ville pendant la guerre et le rôle du port militaire ( l'aspect productif mais aussi technologique, que ce soit dans l'aéronautique ou le nautique ou l'armement), jusqu'à la destruction de la ville. 
- Sur le port occupé et la situation après guerre, notamment la reconstruction, la mentalité des habitants et le processus de démilitarisation de la base. 

Ce musée est le plus vieux centre de sauvetage pour sous-mariniers au monde et le seul accessible au public.

Dans ce Bunker extraordinaire, construit en 1942, nous avons découverts l'étonnante organisation de la communauté, (techniques de survie) des équipages en grande profondeur et les traces immergées au pays de Lorient des vestiges de la bataille de l'Atlantique.

Puis, nous sommes sortis de la salle d'exposition, pour entrer dans un espace du bunker scénographiée de façon très particulière : 
une sorte de carte mondiale interactive sur un déroulé chronologique ; projeté sur les trois murs ainsi que sur des panneaux/écrans pivotants.

Nous avons pu nous rendre compte de la réalité et de l'horreur de l'époque. 

"Une fois encore c'était trop cool mais triste et choquante. 

On dirait qu'on était entrain de regarder un film d'horreur." 

Nassira

Nous avions retenus quelques dates marquantes.

Exemple: 1943: La destruction méthodique de Lorient

1958-1972: Le contrôle de l' Atlantique.

1972-1995: L'escadrille des sous-marins de l' Atlantique.

"C'était trop cool mais très triste, 

moi-même j'étais trop choquée de voir tous ses gens faire 

la guerre d'un coté et d'un autre coté l'esclavage.

Je ne le regrette pas en tous cas de notre visite là-bas au musée."

La suite de l'exposition s'est poursuivie dans une galerie où nous avons pu voir des photos et des objets d'époques, emblématiques des sous-mariniers.

Ensuite arrive le moment d'entrer dans le sous-marin «Flore», où l'équipage vivait à 60 dans genre 20m2. On a ainsi pu éprouver la promiscuité des lieux, et imaginer la claustrophobie que ce genre d'environnement peut engendrer.

Nassira note que le cuisinier disposait d'un four à pain et à rôtir, d'un pétrin et de deux chambres froides où il conservait des aliments pendants 30 jours.  

C'était vraiment impressionnant.

Université Sociale - Prépa Diderot 2017-18 /// article de Lou et Nassira