Visite des ports et découvertes des métiers de la mer


Mardi 10 avril, Visite des ports de Lorient,



Nous avons rejoint Anaïg au port de commerce au bout de la rue du Bout du Monde.
On a longé le port de commerce,  et parlés des différentes marchandises importés d’Amérique du Sud. 
Des graines et des tourtes de Soja pour l’agroalimentaire et du pétrole (déjà raffiné : fioul).
On a observé les différentes grues ; la plus grosse dite « l’aspirateur », qui extrait les graines grâce à une vis sans fin. Le deuxième, dites « Kangourou » pour sa poche, et deux autres plus petites. 



Ensuite nous avons fait l’aller retour à Port-Louis, Anaïg, nous raconte l’histoire de cette partie de la rade : Avant de s’appeler Port-Louis, le port citadelle se nommait Port Blavet, un peu mégalo le Louis XIII, (comme tous les rois… par définition).
Sont successeur en a profité pour installer un port pour le départ aux Indes, (L’Orient, qui deviendra Lorient à la révolution, la particule faisant trop noble).


Sur le bateau on longe l’île Saint Michel, « l’île aux commandos » , que nous avons aperçus sur leurs zodiaques entre un bateau de l’armé (dédié à la formation d’officiers étrangers) et des bateaux de courses…

Puis, Romain de la Scapêche nous à accueilli à bort du Roselend, un chalutier de 35 mètres. 

Il y a à bord Le capitaine, le second (ou officier), deux mécanos, 3 matelots. 
Le Rosemary pêche entre 35 et 60 tonnes selon la police et 300 tonnes selon les syndicats, bref, on ne sais plus….

Le poisson est traité sur place, il est étripé, lavé, glacé puis stocké pour être vendu à intermarché. 

Le bateau et son équipage part 24 jours en mer ; sa zone de pêche est au large de l’Écosse, il fait parfois face à des vague de 15m, on a du mal à l’imaginer, il met deux jours et demi pour rejoindre la zone, et décharge sa pêche dans un port écossais : le poisson est ramené sur Lorient en camion (qui met lui 36 h).

Tout les objets sont fixés dans le bateau, le cuisinier fait partit des matelots, il bosse comme les autres mais fait à bouffer pour tout le monde, il a seulement une nuit plus longue. 
Impossible de partir si la télé ou la friteuse ne fonctionne pas! 
Ils mangent un repas de viande par jour, ils en ont parfois marre du poisson, mais quand il en mange c’est du bon!


Cette partie de la visite nous à tous semblé extrêmement intéressante 
on a pas l habitude d’avoir accès à des lieu comme çà.
Nicolas, le pêcheur était cool.

« Moi je pourrait pas faire ça ; les couchettes sont trop petites, c’est serré de ouf
Je pourrais pas partir deux semaines comme ça!
pendant qu’ils sont sur le bateau ils peuvent rien faire d’autre. Pas d’accès internet pour éviter de vérole le système informatique du bord ».

Anecdote ; Lou demande l’histoire la plus ouf qui leur soit arrivé, à part tomber de son lit (ce qui semble plutôt courant, il leur est arrivé de pêcher… un tracteur au Nord de l’écosse.!!! (tombé d’un centenaire). 
Ils remontent aussi régulièrement des vaches dans leurs filets, tombées des côtes à cause des crus! 

Université Sociale - Prépa Diderot 2017-18 /// article de Nassira, Paul et Fabien

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Présentation de la prépa Diderot et Passeport Mobilité aux représentants de l'action TTTrans

Retour au bercail

La presse parle de nous!